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Vive le mois de mai, avril fut compliqué...
Un mois d’avril franchement compliqué avec de nombreuses bonnes lectures, mais peu de véritables coups de cœur. Trop de romans sur la guerre, sur l’horreur, mon cœur d’hypersensible a moyennement apprécié.
Mais qu’à cela ne tienne, je ne me laisse pas abattre ! Je vais quand même te partager les lectures qui m’ont plu (il y en a) et celles où je suis complètement passée à côté :
Coups de cœur (ou presque) :
Loch Down Abbey de Beth Woman-Erskine, un très bon cosy mystery avec tout ce que j’aime, c’est-à-dire une famille bourgeoise égoïste et déconnectée, où tout le monde se déteste, mais il faut qu’on fasse semblant un minimum. Sauf quand il y a un mort, tous les petits secrets et jalousies se dévoilent.
La tempête que nous avons déchaînée de Vanessa Chan, un voyage en Malaisie lors de la Seconde guerre mondiale. C’est passionnant, un pays et une histoire qu’on ne connait pas, mais beaucoup de passages difficiles (oui, c’est la guerre, je sais). Néanmoins, une belle plume et des personnages complexes qui méritent le détour.
Check & Mate d’Ali Hazelwood, qui est une romance young-adult mignonne toute pleine, dans l’univers des échecs. Un personnage masculin absolument adorable et une héroïne qui part un peu en vrille, mais un très bon moment de lecture !
Le Cloitre de Katy Hays, qui reste ma lecture préférée du mois, avec son ambiance de musée médiéval, son intrigue psychologique sur des relations d’emprise, de manipulation et d’ambition. La fin n’est pas réellement surprenante (je crois), mais j’ai adoré l’intrigue autour de la divination et du tarot.
Testoterror de Luz, un roman graphique hilarant et grinçant sur le masculinisme, ou comment les hommes réagissent lorsqu’une épidémie fait chuter leur taux de testostérone… (Spoiler alter : mal.)
Nos pères, nos frères, nos amis de Mathieu Palain, un essai-enquête journalistique sur les hommes violents. C’est passionnant, ça se lit très vite, mais à ne pas lire “seul”. Pour moi, c’est un très bon complément à d’autres lectures féministes plus poussées.
Vallée du Silicium d’Alain Damasio, un autre essai que j’ai reçu via une Masse Critique Babelio exclusive, j’étais fort heureuse parce que je suis absolument fan de ses écrits. J’ai retrouvé dans cet essai sa plume poétique, drôle et toute son intelligence sur ses thématiques chéries : technologie, corps, lien, liberté…
Pour que chantent les montagnes de Nguyen Phan Que Mai, que j’ai beaucoup aimé pour plusieurs raisons (notamment le fait que ma mère a vécu un peu au Vietnam), mais je n’ai pas apprécié autant que j’aurais aimé aimer, il était trop semblable au roman sur la Malaisie. Trop de guerre, comme je disais en introduction.
Flops 💔 :
So let them burn de Kamilah Cole, ce n’est pas un immense flop, mais on m’a vendu de la fantasy d’inspiration jamaïcaine, je cherche encore la Jamaïque (en dehors des personnages racisés). Et la mode du dragon en fantasy, j’en ai marre. Voilà.
Megara & Hadès de Samantha Morgan, que je n’ai pas lu en m’attendant à un chef-d’œuvre, mais uniquement parce qu’ENFIN, un roman où Hadès n’est pas avec Perséphone. Oui, c’était vraiment ma seule raison. Parce que sinon, c’est un roman sympa, mais sans grand intérêt. C’est marrant, il y a des références au film Disney, Megara est une femme badass… et c’est à peu près tout.
Winterkeep de Kristin Cashore, ma plus grosse déception. 700 pages d’ennui et de personnages insupportables. On a une reine (une REINE) et son conseiller secret (le gars sauve des gens à tour de bras à la base), pris dans un complot politique d’envergure et ils passent leur temps à pleurer et se lamenter d’être séparés, se rendant compte enfin qu’ils s’aiment. Waouh. Et Lovisa, 16 ans, une adolescente donc, qui couche avec des hommes, sans aucun scrupule, juste pour comploter dans le dos de ses parents. Malaisant.
Et toi, des romans coup de cœur ou des flops à partager avec moi ?
J’ai trouvé LA solution pour lire la PAL prévue : ne pas être chez soi avec une quantité limitée de romans avec soi. (Et aucune librairie à proximité.) Je suis en train de lire les romans prévus, si ce n’est pas génial, ça. Je recommande cette technique. (Là, je garde le chat d’un membre de ma famille en pleine cambrousse. Ci-dessus la photo du monstre à poils.)
Bref, sinon, je suis dans une vibe roman gothique, fantastique, dépressif, j’ai envie de films d’époque et de romance, de poésie macabre, de dark academia. C’est ce qui explique que j’ai enfin regardé le film Orgueil et Préjugés (celui avec Keira) et que j’ai changé tous mes fonds d’écran pour des peintures préraphaélites. Si tu ne connais pas, je te conseille d’aller voir, c’est très beau.
Ce mois-ci, j’ai la chance d’avoir été sélectionnée pour DEUX Masses Critiques privilégiées Babelio, avec Elles et le Feu d’Alice Doublier, ainsi que Mondes parallèles, une histoire d’amour de Keigo Higashino. (Oui, c’est clairement deux salles, deux ambiances.) Trop hâte de les recevoir dans ma boîte aux lettres.
Enfin, il y a au moins 3 beaux Bookclubs Kube dans les mois à venir (je ne peux pas encore en parler), mais j’ai hâte de lire les romans correspondants. Il y aura un thriller (que j’ai déjà lu, mais tant pis), un roman brésilien et une nouvelle parution d’un nouveau label. (Que de suspense !)
As-tu des recommandations de films d’époque et/ou d’auteurs et autrices gothiques, romantiques, etc ?
Quoi de prévu en mai par ici ?
franchement, pas grand chose, avec tous ces ponts et jours fériés ! On prépare la lecture commune avec Le Mange-Livre : en juin, ce sera du feel-good pour préparer les vacances d’été. On a 3 titres en tête, si tu as envie de participer à notre LC, tu peux me dire par mail quel titre tu préférerais entre : Si la vie te donne des citrons, fais-en une tarte meringuée de Charlotte Léman ; Le magasin des jouets cassés de Julien Rampin ; Echange loft londonien contre cottage bucolique de Beth O’Leary. Alors ?
et c’est tout, mon challenge Astro avance, on est déjà à la moitié. Je réfléchis au prochain. Et sinon, j’ai énormément de travail actuellement (tant mieux), mais j’ai du mal à avancer dans les projets à côté. On ne peut pas être partout, hein. Sur ce, on se retrouve début juin et je sais qu’il y aura déjà de beaux coups de cœur !